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On parle de Plumaugat

Récemment, les membres de l’association Saint-Potan Patrimoine se sont penchés sur le nom des champs de leur commune, tels qu’ils se transmettent, oralement le plus souvent, de génération en génération. Ils ont pu retrouver quelques fantaisies dans ces dénominations.

 

Peut-être vous souvenez-vous que, chez nous, quelques parcelles plumaugataises ont des noms bien originaux également ? Petit tour d’horizon et morceaux choisis !

Vous connaissez d’autres appellations étonnantes ou amusantes ? Vite, envoyez-les-nous ! Nous nous ferons un plaisir de les rapporter ici.

C'était l'bon temps !

En route pour les classes vertes,  les vacances ou quelques déplacements sportifs à bord de l'Aiglon ! 
Que de kilomètres parcourus et que d'histoires à raconter.

Dans les années 1970-1980, en attendant la messe de Minuit, soirée projection en super 8, par l'abbé Morin, à la cantine de l'école pour visualiser les camps de vacances, les classes vertes et la fête de la moisson !
Que de souvenirs !

Un dimanche après-midi chez Jeannette, visiblement l'équipe de foot a gagné, il y a de l'ambiance !
Attention à la descente du perron, elle risque d'être périlleuse !

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© Denis Nouyoux - Denyx

Les galettes bretonnes, "Les recettes de mon village"

Pour tout connaître de la vraie galette bretonne, visionnez cette émission culinaire du mythique Pierre Bonte.

M. Carré (et non Garet), jeune bretonne de La Thibouvais en Plumaugat (et non de Saint-Jouan-de-L'Isle), prépare des galettes bretonnes pour le déjeuner familial du vendredi, autrefois jour de jeûne et de galette !!

Blé noir, saindoux, galettière en fonte, ratoire, tournette... Les galettes sont prêtes et la famille attablée se régale. M. Carré (et non Garet) se délecte de sa galette au lait ribot.

Source : INA 

1974 - La fièvre aphteuse

1974, un village se barricade contre la fièvre aphteuse

Suite à une épidémie de fièvre aphteuse qui sévit dans le département, une soixantaine de communes ont été mises en quarantaine. Le village de Plumaugat en fait partie, la vie des habitants est bouleversée.

Des cheptels de bêtes entiers sont abattus, les cadavres de bovins s'amoncelant dans des fosses prévues à cet effet, où les carcasses sont recouvertes de chaux vive. L'armée et la gendarmerie sont mobilisées, patrouillant dans les rues désertées. Les habitants se terrent chez eux, craignant toujours qu'un parent ou un voisin ne leur transmette le virus.

Source : INA - L'INA éclaire l'actu

1946 à 1954 - La vie filmée

"LA VIE FILMÉE" 1946-1954 PAR AGNÈS VARDA ET GUY GILLES

Le film décortique le quotidien des français raconté par eux-mêmes en 1h56mn03s.

Il faut aller de 20mn et 29s jusqu'à 25mn et 53s pour découvrir Claude Piot, fils de Robert Piot, raconter la vie à Plumaugat. La séquence se termine par son quotidien à Paris.

La lessive

Les enfants des Hirondelles Chantent

La vidéo est disponible sur le site de l'INA sous réserve de disposer d'un abonnement gratuit le 1er mois et sans engagement.

La course cycliste

Source : INA

1947 - Vacances à Plumaugat

VACANCES A PLUMAUGAT- Robert Piot

Robert Piot filme ses vacances à Plumaugat. Après l'arrivée en voiture, on assiste à la vie de la famille en vacances jusque dans son appartement de la région parisienne.

Certaines scènes se déroulent à Caulnes comme la fête de la moisson.

L'arrivée

La fanfare

Les bagages

La promenade dominicale

 Source : Cinémathèque de Bretagne

Quand Plumaugataises et Plumaugatais font parler d’eux dans la presse nationale !

C’est ainsi que le 6 mai 1906, en page 3 du journal « Le Pèlerin », est édité un article sur la visite du député Baudet. Cette visite, haute en couleur, a même fait l’objet de l’illustration de la page centrale du journal ! Vous reconnaitrez tous le lieu où se situe la scène. 

 

Découvrez ici l’extrait du journal et l’illustration.

Mais, au fait, que signifie Blocard ?

Un blocard était un homme politique appartenant au bloc des gauches. Le mot pouvait également s’utiliser comme adjectif pour qualifier ce qui était relatif au bloc de gauches et à ses membres (cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bloc_des_gauches pour la définition du bloc des gauches).

Ce même fait est relaté, plus succinctement, dans le journal « La Croix »

« UNE RECEPTION PEU BANALE 

Le citoyen Baudet, député blocard des Côtes-du-Nord, fait sa tournée électorale. Hier, il arrivait à Plumaugat, où il devait donner une conférence à l école. Le citoyen Baudet a reçu une réception dont il gardera longtemps le souvenir. 

3 000 citoyens l'attendaient, entourant deux vrais baudets, accoutrés de rubans, grelots, sonnettes, casseroles, veste écarlate sur le dos. Le Baudet député dut passer entre eux pour entrer dans le bourg. A la grande joie des manifestants, les ânes se mettent à braire à ce moment précis, et le député, au milieu de l'hilarité générale, poursuit sa route sous les arcs de triomphe composés de casseroles, toujours suivi des baudets qui semblaient très fiers de leur rôle. 

Le député blocard n'est pas près de revenir à Plumaugat. A sa conférence il n'y avait pas 50 auditeurs, les citoyens libres ne voulant pas passer pour des. Baudet. »

« ...Gilda Trégomain, exempté comme fils de veuve, n'ayant pas eu à partir comme matelot de l'état, n'avait jamais été sur mer.
Non ! Jamais. Il avait aperçu la 
Manche des hauteurs de Cancale et même du Cap Fréhel, mais ne s'y était jamais aventuré.  Né dans la cabine peinturlurée d'une gabare, c'était sur une gabare que s'était écoulé sa vie. Marinier d'abord, patron ensuite de la Charmante-Amélie, il montait et remontait la Rance, de Dinard à Dinan, de Dinan à Plumaugat, pour la redescendre ensuite, avec un chargement de planches, de vins, de charbon, suivant les demandes. A peine s'il connaissait les autres rivières des départements d'Ille-et-Vilaine et des Côtes du nord. C'était un doux marin d'eau douce, rien de plus, tandis que maître Antifer était le plus salé des marins d'eau salée - un simple gabarier près d'un maître de cabotage. Aussi baissait-il pavillon en la présence de son voisin et ami, qui ne se gênait pas pour le tenir à distance... »

 Illustrations : Georges Roux

« ...Ce Gouge-le-Bruant a laissé une vague trace dans l’histoire. Il avait deux surnoms, Brise-Bleu, à cause de ses carnages de patriotes, et l’Imânus, parce qu’il avait en lui on ne sait quoi d’inexprimablement horrible. Imânus, dérivé d’immanis, est un vieux mot bas-normand qui exprime la laideur surhumaine, et quasi divine, dans l’épouvante, le démon, le satyre, l’ogre. Un ancien manuscrit dit : d’mes daeux iers j’vis l’imânus. Les vieillards du Bocage ne savent plus aujourd’hui ce que c’est que Gouge-le-Bruant, ni ce que signifie Brise-Bleu ; mais ils connaissent confusément l’Imânus. L’Imânus est mêlé aux superstitions locales. On parle encore de l’Imânus à Trémorel et à Plumaugat, deux villages où Gouge-le-Bruant a laissé la marque de son pied sinistre. Dans la Vendée, les autres étaient les sauvages, Gouge-le-Bruant était le barbare. C’était une espèce de cacique, tatoué de croix-de-par-Dieu et de fleurs-de-lys ; il avait sur sa face la lueur hideuse, et presque surnaturelle, d’une âme à laquelle ne ressemblait aucune autre âme humaine. Il était infernalement brave dans le combat, ensuite atroce. C’était un cœur plein d’aboutissements tortueux, porté à tous les dévouements, enclin à toutes les fureurs. Raisonnait-il ? Oui, mais comme les serpents rampent ; en spirale. Il partait de l’héroïsme pour arriver à l’assassinat. Il était impossible de deviner d’où lui venaient ses résolutions, parfois grandioses à force d’être monstrueuses. Il était capable de tous les inattendus horribles. Il avait la férocité épique... »

Source : Paris Musées 

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