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Les personnalités célèbres liées à Plumaugat

La famille de Plumaugat

 

La famille de Plumaugat, existe dès 1269. Elle descend d'Eon de Plumaugat, chevalier. Le 1er février 1369, Yvon de Plumaugat figure à la montre de Beaumanoir. En 1370, Caro et Macé de Plumaugat figurent à la montre de Du Guesclin.

 

En 1379, Eon de Plumaugat fait partie de l'association de la noblesse contre l'invasion étrangère [Note : Eon de Plumaugat Connétable de Rennes en 1388, marié à Jeanne de Rougé, parents de Raoul de Plumaugat, fit une transaction le 20 octobre 1406 avec Jean de Plumaugat par laquelle il est convenu que Raoul portera les armes pleines et Jean avec différence].

 

Vers 1438, Jean de Plumaugat est l'un des cinq commandants de l'armée de Normandie et devient chambellan de François II. En 1483, Raoul de Plumaugat est capitaine de Fougères. Pierre de Plumaugat, mort en 1513 est le père de Marie-Marguerite de Plumaugat dame hérière de Plumaugat mariée en 1490 à Louis d’Yvignac, garde ordinaire d’Anne de Bretagne.

La seigneurie de Plumaugat passa ensuite dans les familles Yvignac, Guitté, d’Espinay de Vaucouleur, du Breil de Pontbriand, Bruc de Broon, Guéhéneuc de Boishue puis Mellon.

L'abbé Eugène Fleury

 

Né à Plumaugat en 1903, Eugène, Marie, Ange, Théodore Fleury, fils de Jacques Fleury et de Victorine Chevalier appartenait à une grand fratrie. Enseignant et prêtre, il devient vicaire en 1939 à St-Michel de St-Brieuc. Rapidement, il entre dans la Résistance. Sous-officier du service de la Santé, il échappe à la captivité et devient le responsable départemental du mouvement de résistance des Côtes du Nord « Défense de la France » .

 

Dénoncé, il est arrêté par la Gestapo le 1er juillet 1944. Torturé et humilié comme ses compagnons d’infortune, leur silence vaudra la vie à plusieurs personnes. Après 9 jours de captivité à la prison de St Brieuc, l’abbé Fleury est exécuté avec 17 compagnons dans le bois de Malaunay à Ploumagoar le 10 juillet.

 

Il sera inhumé à Plumaugat le 24 août en présence d’une foule considérable. Sa stèle sera inaugurée le 31 mars 1946.

Jacques-Mathurin Marie de la Lande

 

Jacques-Mathurin Marie de la Lande nait au manoir de la Gaudésière le 20 mai 1768 de l’union du sieur Jacques de la Lande et de damoiselle Françoise Marie Feudé.

Il fait ses études auprès du curé de Broöns et s’avère très bon élève. Selon un ami d'enfance de l’époque : « Jamais un précepteur ne rencontra dans son élève des dispositions plus heureuses ». Ses parents l'envoient poursuivre ses études à Rennes, puis il revient sous le toit familial et passe toute l'année 1790 au sein de sa famille. Son attirance pour le métier des Armes ne tarde pas à le pousser vers une carrière militaire.

Mi-1791, il rejoint les Volontaires nationaux des Côtes du Nord. Vraisemblablement, le premier bataillon, deuxième compagnie de Broons, commandée par le capitaine Gabriel Jean DUVAL, 23 ans, de Plumaugat.

Jacques de la Lande participe à la bataille de Jemappes et le 6 novembre 1792 il est blessé à la jambe gauche après avoir eu son fusil arraché par un boulet. A cette occasion, il est promu du grade d'adjudant-sous-officier à celui de lieutenant. Dans une lettre de Dampierre à Dumouriez, Jacques de la Lande est cité comme ayant : « vaillamment combattu ». Il est blessé une seconde fois lors de la campagne d’Italie, le 30 octobre 1805 à Caldiero. Cette fois, un coup de feu le blesse au cou.

Le 2 juin 1813, il reçoit l’insigne de Chevalier de la légion d’honneur. Le 27 septembre 1814, il est institué Chevalier de l’ordre de Saint-Louis. Plusieurs fois promu, il reçoit une épée d'honneur lors de son départ du 80e de ligne, le 15 novembre 1814, à Thionville.

Il retourne à l'activité le 9 mai 1815 et est nommé commandant de la garde nationale de la Charente-Inférieure. Il termine sa carrière au grade de colonel.

 

Il décède le 17 juin 1828 dans son manoir de la Gaudésière à Plumaugat.

Pour en savoir plus sur ses états de service et ses campagnes, c'est ici ->

Sources : Wikipedia

Joachim-Marie Fleury

 

C’est dans une famille de laboureurs au hameau de la Hatterie en Plumaugat qu’il nait le 21 février 1762. Ses parents, Joachim Fleury et Julienne Miteul très chrétiens, le baptise ce même jour. 

 

Il entre au grand séminaire de Saint-Malo à l’âge de 17 ans et est ordonné prêtre à 24 ans. L’évêque de Saint-Malo le nomme alors vicaire à Landujan auprès de son oncle. 

 

C’est à cette période qu'éclate la révolution. Tout comme l’abbé Servais Androuet, il refuse de prêter serment et s’enfuit en exil à Jersey. Il revient à Plumaugat en 1799. La rumeur voudrait qu’il revienne pour porter son aide à la chouannerie. Nous ne pouvons ni le nier, ni le confirmer.

 

En 1800, il est nommé recteur de Plumaugat avant de devenir curé de Broons le 3 août 1817. Il se retrouve alors dans une petite ville qui a beaucoup souffert de la révolution, l’église a été saccagée, de nombreux enfants sont laissés sans instruction et on ne compte plus les malades et les pauvres gens. 

 

S’il a ouvert une école de garçons en 1821, la situation ne le satisfait pas pour autant. Il a besoin d’aide, notamment pour ouvrir une école de filles. Il embauche deux demoiselles de la paroisse : Louise et Laurence Lemarchand qui vont le seconder tant auprès des enfants que des malades et des pauvres. Ces deux sœurs deviendront religieuses et c’est avec elles que notre brave curé fonde la Congrégation des Sœurs de Sainte Marie de la Présentation.

 

L’abbé Joachim Fleury décèdera à Broons en 1849.

Jean-Joachim Gautier : « votre recteur est damné ! »

 

Né le 7 septembre 1753 à Plumaugat, Jean-Joachim Gautier fut ordonné prêtre en 1777 et remplit la fonction de vicaire dans sa paroisse natale de 1780 à 1790, date à laquelle il partit pour Bédée, avant de revenir à Plumaugat, après avoir refusé de prêter serment à la Constitution. Le 20 février 1791, il se fit remarquer par sa virulente opposition lors de la prestation serment du prêtre « jureur » Nouvel à l'église de la commune.

 

Dans l'information judiciaire qui fut ensuite ouverte contre lui, on lui reproche « d'avoir dit au peuple que le recteur serait resté alors même qu'il n'eut pas prêté serment, qu'on se serait cotisé pour le faire vivre... que le pape et les évêques préféreraient mourir que de prêter serment ». Puis, lorsque Pierre Antoine Nouvel eut juré, de s'écrier trois fois : « Que faites vous, mon Dieu ! ». Enfin, d'avoir excité le peuple à mettre le recteur Nouvel dehors et d'avoir harangué les femmes en leur disant : « votre recteur est damné et il veut damner ses paroissiens ».

 

Jean-Joachim Gautier décéda le 13 septembre 1808 à l'âge de 56 ans. Il était alors recteur de Rouillac.

Source :  archives des Côtes d4armor

L'abbé Servais-François Androuet

Né le 28 avril 1743 à Plumaugat d’un couple de cultivateurs, il fut ordonné prêtre le 31 mars 1774 après ses études au Grand-séminaire de Saint Méen (le Grand).

Servais Androuet fut guillotiné pour avoir refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé, contrairement à son curé, le recteur Pierre Marie Nouvel. Le vicaire indigné par l’attitude de son curé, se retira de l'église, accusant publiquement le recteur d’induire en erreur ses paroissiens. Il fut dénoncé et envoyé dans les geôles de Broons. 

L'exécution de l'abbé

Il déclarait le 13 février 1791 « qu’il préférait plutôt mourir que de prêter serment », ce qui lui valut d’être emprisonné à Broons, jugé le 18 mars puis libéré fin septembre 1791 après sept mois de prison.

Revenu à Plumaugat, il exerça son ministère clandestinement avant d’être de nouveau arrêté le 17 mars 1794 et emmené à Rennes puis à Saint Brieuc où il est écroué le 29 mai.

 

Le 30 mai, il est extrait de sa geôle pour subir le jugement de l’époque : « a refusé le serment à la Constitution civile du clergé et n’a pas obéi à la loi de déportation pour les prêtres réfractaires au Serment ». Le verdict fut sans appel « la mort ».

L’abbé Servais-François Androuet est guillotiné le vendredi 30 mai 1794, place de la Liberté à Saint Brieuc ; il avait 51 ans.

Eudes de Plumaugat

1453 : les émissaires du pape à Plumaugat

 

Il existe, aux Archives du Morbihan à Vannes, un très beau livre dont la somptueuse reliure est frappée d’or aux armes de la Bretagne. A l’intérieur de cet ouvrage soigneusement calligraphié au milieu du XVIe siècle, figurent les procès-verbaux des témoignages recueillis en Bretagne aux fins de la canonisation de Saint Vincent Ferrier, mort à Vannes le 5 avril 1419.

Vers la fin de l’ouvrage, nous apprenons que, à la date du 15 décembre 1453, les émissaires du pape dans la région, Raoul, évêque de Dol, et Jean Du Bot, archidiacre de La Mée et official de Vannes, recueillent le 242ème témoignage d’un miracle attribué au moine prédicateur. Le témoin a 72 ans, il est le seigneur de Plumaugat, où il réside et accueille ce jour-là les prélats, et se nomme Eudes de Plumaugat.

Eudes est un des rares Bretons interrogés à rapporter directement des faits auxquels il a lui-même assisté. 34 ans ont passé depuis la mort de Vincent Ferrier et beaucoup de témoins racontent ce que leurs parents leur ont transmis. Eudes, lui, a assisté en personne aux prêches énergiques et bouleversants du moine catalan. Il est allé l’écouter, au milieu de foules énormes, à Rennes, à Dinan, à Ploërmel et même à Vannes, à plusieurs journées de cheval de Plumaugat.

Mais surtout, il raconte comment, plus tard, Hélène de Plorech, l’épouse de Guillaume, son fils ainé, a guéri de la peste après avoir fait le vœu d’aller sur le tombeau de Vincent, à Vannes.

Peu de temps après l’entrevue de Plumaugat, l’enquête bretonne est close : les envoyés du Saint Siège ont accumulé tant de témoignages de guérisons miraculeuses, voire de résurrections, pendant la vie de Vincent mais aussi après sa mort, qu’ils estiment leur tâche accomplie.  Un exemplaire de leur travail est envoyé à Rome, où le rejoindront les témoignages envoyés d’autres régions où le moine a prêché.

Le 29 juin 1455, Vincent Ferrier, moine bénédictin né en 1350 près de Valence en Espagne, est canonisé par le Pape Calixte III. Il devient Saint Vincent Ferrier et son culte se perpétuera à travers les siècles en particulier en Bretagne.

 

A Vannes, où l’on trouve la porte St Vincent, la rue St Vincent et une tapisserie monumentale, offerte en 1615, est exposée dans la cathédrale certains mois de l’année et raconte, autour du tombeau de Vincent Ferrier, sa vie et certains des miracles qui lui sont attribués.

Portrait de saint Vincent Ferrier en frontispice d’une édition de 1728 de la Storia della vita e del culto di S. Vincenzo Ferrerio dell'Ordine de Predicatori d’Antonio Teoli.

Début du témoignage d’Eudes de Plumaugat.

Sources pour l’ensemble : 

Patrimoine et Archives du Morbihan  https://patrimoines-archives.morbihan.fr/

Également : Vie de Saint Vincent Ferrier de J. M. Mouillard ; 1856, Lamarzelle, Vannes

Nominoë, 1er roi de Bretagne

Nominoë (Nevenou ou Nevenoe en breton, Nomenoius ou Numenoius en latin, en français les graphies Nominoé et Nomenoe sont aussi utilisées), né vers 800, mort le 7 mars 851 près de Vendôme, fut souverain de Bretagne de 845 à 851. Il fut à l'origine de la naissance d'une Bretagne unifiée et indépendante, d'où le qualificatif de père de la Patrie (« Tad ar Vro ») que lui attribue l'historien Arthur de La Borderie au XIXème siècle.

Il se pourrait qu'il soit né à Plumaugat.

Toutes les informations sur ce personnage sont les bienvenues.

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