Quelques faits divers
8 juin 1944
Des américains à Plumaugat
C’était le 8 juin 1944, deux jours après le Débarquement allié sur les côtes françaises.
Un B-24 Liberator américain décolle d’une base aérienne anglaise, avec dix hommes à bord. Leur mission : bombarder un pont près de Nantes. Quelques heures plus tard, la mission effectuée, l’avion touché par la Flak s’écrase entre le Châtel et la Bodinais, à la frontière entre Plumaugat et Lanrelas. Auparavant, tout l’équipage a sauté en parachute, tous les hommes atterrissant dans le secteur de Plumaugat.
Une chaine de solidarité va se mettre en place dans la population pour sauver, secourir et cacher ces Américains tombés du ciel.
Vous voulez en savoir plus ? Découvrir pourquoi plusieurs Plumaugatais ont reçu personnellement les remerciements de Dwight Eisenhower, Président des Etats-Unis d’Amérique ?
Allez vite découvrir cette fantastique histoire, digne des meilleurs films d’action, sur le site de nos amis de l’Association Bretonne du Souvenir Aérien. Vous y trouverez tous les détails, des témoignages et de nombreuses photos qu’ils ont rassemblés il y a une dizaine d’années.
ABSA 39-45
L’aviation en Bretagne 1939-1945
L’épisode de Plumaugat-Lanrelas, ici :
http://www.absa3945.com/Pertes%20Bretagne/Cotes%20Armor/8%20juin%201944/42-94927.htm

Référence illustration : B 24, Archives photographiques de l’US Air Force.
11 juillet 1914
Le morceau de viande, le chat et le fusil
Le 11 juillet 1914, Ouest-Eclair rapporte une mésaventure aux allures de fable : « Grave accident. Lundi, vers 8 heures, au village de la Madochère en Plumaugat, Monsieur F…, propriétaire, après une bonne journée de travail, venait de terminer son souper, quand pénétra dans la maison un de ses chats qui est très gourmand et qui sauta sur la table, emportant un morceau de viande restée dans un plat. M. F… eut l’idée de corriger sa bête. N’ayant rien à sa portée que son fusil, qui se trouvait chargé, il le prit et voulut frapper le chat à coups de crosse. Par malheur, le fusil se brisa et la charge lui traversa une cuisse. Le docteur Chollet, appelé, prodigua ses meilleurs soins au blessé en attendant l’ambulance municipale de Rennes qui l’a transporté le lendemain, vers 10h et demie à l’hôpital Saint Yves. Son état est assez grave. »
Source : Ouest-Eclair, édition Côtes-du-Nord du 11 juillet 1914
Octobre 1900
Le comice agricole
A cette date, Plumaugat reçoit le Comice agricole cantonal.
Vous saurez tout sur cet événement en consultant les pages ->
L'histoire des Comices agricoles est largement décrite sur le site de l'AAF (Académie d'Agriculture de France), à l'adresse : https://www.academie-agriculture.fr/sites/default/files/publications/encyclopedie/final_04.01.q11_les_comices_agricoles.pdf
On peut y lire en conclusion de l'article de Nadine Vivier de décembre 2021 :
« Les comices ont été les premières organisations professionnelles agricoles. Ils ont joué le rôle de relais pour transmettre au gouvernement les souhaits des paysans, et pour diffuser largement les nouvelles méthodes de culture et d'élevage. Leurs récompenses ont stimulé les paysans. Ils ont souvent été à l'origine de la fondation des premiers syndicats agricoles, selon le modèle du syndicat mixte, qui écartait de fait les ouvriers agricoles. Au XXIe siècle, ils conservent un rôle de rapprochement entre ruraux et citadins.»
Dans la nuit du 13 au 14 février 1900, une violente tempête balaie toute la France, faisant plusieurs victimes et provoquant d’importants dégâts. En Bretagne, les vents moyens mesurées à Lorient sont de 9 sur l’échelle télégraphique utilisée à l’époque ; c’est-à-dire qu’ils correspondent aux degrés 9 à 12 de l’actuelle échelle de Beaufort : vents violents jusqu’à ouragans. A Paris, la Tour Eiffel enregistre une vitesse de vent moyen maximal de 140 km/h.
A Plumaugat, les dégâts sont visibles partout. Le quotidien « Ouest-Eclair » dans son édition du 24 février relate : « La tempête a fait des ravages ici : les arbres ont été arrachés, les meules de paille renversées et les toitures de maisons enlevées. La toiture de l'église a été très endommagée. Les dégâts ont surtout été importants chez M. Daniel, agriculteur à la Ville au Ral. II a eu la charpente de sa maison enlevée et projetée sur un appentis neuf, qui a été écrasé sous le coup. »

Sources :
Météo France. Tempêtes historiques
Ouest-Eclair, édition Côtes-du-Nord du 24 février 1900